Le franchisé doit respecter les normes imposées par le franchiseur, visant à préserver l'unité, l'identité et la réputation du réseau : aménagement du magasin, présentation des vitrines ou des produits, actions publicitaires, gestion des stocks ou tenue de la comptabilité, etc.
La clause d'exclusivité l'oblige à ne pas s'établir en dehors de sa zone, ce qui ne lui interdit pas de créer un site internet, création considérée comme une vente passive et autorisée. Mais, au nom de la protection de sa marque, le franchiseur peut contrôler les sites des franchisés.
L'obligation d'approvisionnement exclusif, qui figure souvent dans les contrats de franchise, impose au franchisé d'acheter exclusivement des produits fabriqués par le franchiseur ou par un fournisseur agréé par lui. Mais, le franchisé reste libre de fixer ses prix, le franchiseur lui communiquant seulement des prix conseillés ou maximaux.
En cas de rupture des relations contractuelles, le franchisé doit restituer les éléments distinctifs de la franchise et est souvent astreint à une obligation de non-concurrence ou de non-affiliation dans un réseau concurrent. Mais cette clause doit être limitée quant aux activités concernées, dans le temps et dans l'espace, et proportionnée aux intérêts à protéger.
La clause de non-concurrence (limitée dans le temps) interdit l'exercice d'une activité similaire ou analogue à celle du réseau quitté dans l'ancien territoire d'exploitation, même s'il a changé d'enseigne, tandis que la clause de non-affiliation limite la possibilité de s'affilier à un nouveau réseau pendant un certain temps, généralement pendant 1 an.
Une clause de non-concurrence ou de non-affiliation, étant souscrite par une personne non salariée, ne doit pas être assortie de contrepartie financière.